Data Mining the Deceased avec sous-titres en français
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La généalogie fascine plus de la moitié des Nord-américains. Certains prennent conscience de leur identité en découvrant leurs ancêtres, leur racines culturelles et leur pays d’origine. D’autres se sentent déboussolés en constatant que leur histoire n’est pas tout à fait celle à laquelle ils ont toujours cru. Mais l’intérêt des gens pour la généalogie ne suffit pas à expliquer sa popularité. Motivée par d’importants intérêts religieux, par les grosses industries et les progrès technologiques, la recherche généalogique est peut-être la plus grande entreprise de recherches historiques jamais entreprise et l’une des plus grandes moissons de données sur les personnes jamais recherchées. Data Mining the Deceased est un essai-documentaire qui analyse avec un conformisme teinté d’ironie les enjeux individuels et industriels de la généalogie.
Cet essai-documentaire tourné au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Islande met en lumière les motivations variées des parties concernées. Les mormons (qui conservent 33 fois plus de données que ne le fait la bibliothèque du congrès) travaillent sur des données généalogiques qui remontent jusqu’à Adam et Ève. Le site Ancestry.com s’appuie sur l’ADN généalogique pour sa recherche médicale. Steven Pinker, Alondra Nelson et d’autres experts débattent de leurs conséquences scientifiques et sociales. Data Mining the Deceased pose la question : est-ce que la circulation de nos données biologiques dans le grand brassage international des données ainsi que le cumul des données d’état-civil des vivants et des personnes décédées doivent nous inquiéter ?